Jadis ,chez notre peuple Atchan, tous avaient les pieds dans nos traditions qui parlent de culture,et cela était respecté même les gens avaient peur de faire un faux part !Cela laissait voir une transmission stricte à la une future génération prête à recevoir des parents des rites !Mais maintenant tout est devenu moderne, on fait tout à la manière occidentale et on bafouille les rites anciens,Celà fait que la transmission culturelle d'un ancien dépositaire devient fade,
LA CULTURE Par définition, c'est un ensemble complexe comprenant le savoir, la croyance, l’art, la morale, la loi, la coutume et toute autre capacité ou habitude acquise par l’humain en tant que membre d’une société. A la découverte des traits cuturels du peuple Ebrié Ethnie du sud de la Côte d’Ivoire, les Ebrié font partie du grand groupe Akan. Installés en grande partie dans la région d’Abidjan, les Ebriés ont une riche histoire que L’Essentiel vous invite à découvrir. L’origine du nom « Ebrié » Le véritable nom des Ebrié est Atchan. Ebrié est un surnom qui leur a été donné par les Abouré. Ces derniers étaient appelés « kôrôman » par les Atchan. Ce qui se traduit par « gens sales, non hygiéniques ». C’est en retour que les Abourés ont donné aux Atchan, le nom d’ « Ebrié », qui signifie également « gens sales, non hygiéniques ». Le terme Atchan renvoie au peuple Ebrié. Un homme Ebrié est appelé Tchabio. La femme Ebrié quant à elle, est baptisée Tchabia. Tchaman est le pluriel de tchabio et tchabia. Organisation sociopolitique Les Ebrié vivent en fratrie. Les principales fratries sont : Bidjan (Anoumabo, Bidjan Santé, Attécoubé, Locodjro, Cocody, etc.) Songon (Songon Agban, Songon Dagbè, Songon M’Gbraté, etc.) Nonkoua (Anonkoua Kouté, Abobo-Doumé, Nonkoua Gon, Eloka, etc.) Bia (Abia Koumassi, etc.) Kwè (Bingerville, Anono, Akouè Adjamé, Akouè Santé, M’Badon, etc.) Bobo (Abadjin Kouté, Abadjin Bimbresso, Abadjin Doumé, etc.) Djêpo (Adiapoto – Adipoté – Adiapo-doumé – Godoumé…) Niangon (Niangon-adjamé, Niangon-Lokoa…) Youpougon (Yopougon-Kouté, yopougon-santé…) L’ organisation sociopolitique se base sur les lignées et les classes d’âges. En ce qui concerne les lignées, on distingue 7 familles. Ce sont : Lokoman, Afiédo, Abromando, Akouédo, Atchado, Godouman et Gbadoman. Le tchabio ou la tchabia fait partie de l’une de ces familles du fait de sa naissance d’une mère. Le système de filiation en pays Ebrié est matrilinéaire. Quant aux classes d’âges, on en distingue 4 : Djehou, Dongba, Agban et Assokro. Les 4 classes d’âges rassemblées forment une génération. Générations Classes d’âges Blessoué Djéhou Dogba Agban Assoukrou Gnando Djéhou Dogba Agban Assoukrou Dougbo Djéhou Dogba Agban Assoukrou Tchagba Djéhou Dogba Agban Assoukrou Lorsqu’une génération est bouclée, la fête de génération est célébrée. Cette fête traduit le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Elle donne le droit de participer aux réunions et d’avoir des responsabilités dans le village. La vie politique Ebrié est essentiellement basée sur les générations. La gestion du village se fait par génération. Quand une génération épuise son mandat, elle cède le pouvoir à la génération qui la succède. Le chef et son porte-parole Au sein de la génération qui accède au pouvoir, est désignée autour d’un conseil une personne pour faire office de chef du village. Celui-ci est par la suite, recommandé aux doyens d’âges. Ils peuvent l’accepter ou demander à la génération de proposer quelqu’un d’autre. Toujours est-il, que c’est au sein de la génération qui accède au pouvoir et non dans une autre, que le chef sera choisi. Le chef du village est l’intermédiaire entre l’extérieur et le village. Il représente et défend les intérêts du village. Le chef peut être destitué pour malversation, détournement de fonds et surtout, pour adultère. Même s’il est destitué, son successeur est choisi au sein de sa génération. Le chef du village a le pouvoir politique et judiciaire. Toutefois, il ne dirige pas seul. Il est entouré des porte-paroles de chaque génération, des notables, des doyens d’âges, etc. Ces derniers sont à ces côtés pour l’aider à trouver des solutions aux problèmes du village. Ce pourquoi, le chef du village ne doit pas vite parler. Le porte-parole fait aussi l’objet d’une désignation au sein de la génération au pouvoir pour parler au nom de la génération et du chef. Il est l’intermédiaire entre le peuple et le chef. Le règlement des litiges Le règlement des litiges se fait à plusieurs niveaux : 1er niveau : Porte-parole 2nd niveau : Porte-parole + Notables 3ème niveau : Chef du village + Porte-parole + Notables 4ème niveau : Place publique Les sanctions vont des amendes à l’excommunication. Les fêtes traditionnelles Le fatchué : C’est une danse de génération, une danse guerrière pour se préparer aux attaques. En raison de la conversion au christianisme de plusieurs patriarches Ebrié, le fatchué se limite aujourd’hui qu’à l’aspect culturel. Le Sida : C’est une fête de réjouissance pour magnifier la beauté. Une femme est choisie pour sa beauté et l’on lui fait des références. Elle est désignée « Awoulaba ». L’Alégnin : C’est une dans dévolue aux femmes. Ce sont les femmes qui y participent. Les hommes sont là pour les encourager.
Revenant sur le thème du jour..."Les acteurs culturels ont-ils été à la hauteur de la transmission des valeurs culturelles à la génération future ? En effet nos anciens ont souvent fait l'effort de transmettre ces valeurs culturelles à la jeune génération, malheureusement cette jeunesse a toujours manifesté son désintérêt car tournée vers la culture occidentale qui a pris le dessus sur nos valeurs africaines aujourd'hui, à l'image de nos langues vernaculaires qui sont en train de laisser place aux langues européennes...pour ne pas revenir sur les débats antérieurs. Aujourd'hui, étant imprégnés de la chose, nous devons mutualiser nos efforts pour faire ressurgir tout ce riche patrimoine culturel...🙏🙏🙏
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